La belle légende de cette famille irlandaise a été écrite par Georges Dor et publiée en 1995 aux éditions Québec/Amérique sous le titre Le Fils de l'Irlandais. À la lecture du texte qui suit et qu'on retrouve en page huit du roman de Georges Dor, l'idée m'est venue de faire cette recherche et d'écrire cet autre bout de l'histoire du canton de Grantham.
Avertissement
Le fils de l'Irlandais a vraiment existé.
Il est arrivé au
Québec, alors le Bas-Canada,
en 1840. Il a vraiment épousé
Ellen, dont il a eu onze enfants, puis
Elzire, qui lui en a donné
dix. Quinze de ses enfants ont
vraiment émigré aux États-Unis.
S'y sont-ils perdus, ou enfin trouvés
?
Le légendaire Irlandais nommé Patrick Dore
Patrick Dore, l'ancêtre, serait né le 29 février 1800 en Irlande selon la tradition orale rapportée dans un article des Mémoires de la Société généalogique canadienne-française, publié par le frère Florimond de Montréal en juin 1946 et intitulé « La Famille Dore ». Ayant quitté les frères de la Charité pour passer à la prêtrise, c'est sous le nom d'abbé Charles-Auguste Saint-Jean que ce dernier reprend la même information dans ses articles intitulés « La Famille Dore » publiés cette fois les 7 et 14 octobre 1948 dans l'hebdomadaire La Parole de Drummondville. Mais comme l'année 1800 ne fut pas une année bissextile, nous doutons de l'exactitude de cette date... Nous pouvons toutefois supposer qu'il est né le vendredi 28 ou encore vers la fin du mois de février. Puis devenu un homme, Patrick épousa à une date qui nous est inconnue Honora Morgan, née vers 1794 en Irlande. Ils y ont eu au moins trois enfants, un fils du nom de Patrick et surnommé Patsy, et, deux filles, Mary et Brigit.
Selon un témoignage de son petit-fils John, Patrick Dore aurait quitté vers 1840 son lopin de terre situé à trois miles (4,8 km) de la ville de Limerick, pour venir s'établir au Bas-Canada. Cette ville de Limerick fut fondée par les Vikings vers le Xe siècle. Elle est située dans le comté du même nom, au sud-ouest de l'Irlande sur l'estuaire de la rivière Shannon. Et toujours selon le témoignage de John Dore :
À l'endroit où se trouvait la terre de Patrick, les paysans étaient obligés d'entretenir une digue afin d'empêcher l'eau d'envahir le terrain à la marée montante. Cet autre sujet de troube s'ajoutait à ceux déjà nombreux dont ces pauvres gens avaient à souffrir.Nous savons de plus, et de façon certaine, qu'une sœur de Patrick, du nom d'Ellen, était à Drummondville à la fin de l'hiver 1832 pour le baptême de ses jumeaux. Est-ce sa sœur qui attira Patrick Dore à Headville, ancienne nomination de Saint-Germain-de-Grantham? Les sources d'informations manquent. Il semble que Patrick alla d'abord s'installer à Kingston dans le Haut-Canada et y demeura quelques mois. Puis, il vint défricher vers 1841 dans le 8e rang, près de la rivière Prevost (rivière Noire) tout près de Headville, dans le canton de Grantham, au Bas-Canada.
Les témoignages de Hélène et John Dore, petits-enfants de Patrick, rapportés par l'abbé Saint-Jean, nous apprennent que :
Des frères de Patrick sont venus, avant ce dernier, s’établir dans l'ouest des États-Unis, dans la région alors dénommée «La prairie des chiens». Patrick reçut des lettres de ses frères au cours des premières années qui suivirent son établissement à Grantham, mais quelques années après, toute correspondance cessa soudain, sans aucun avertissement. Depuis lors, plus de nouvelles, et personne ne sait ce qu'il est advenu d'eux. Patrick [fils] a bien fait paraître des notes d'information dans les journaux du temps, publiés aux États-Unis, mais ce fut sans résultat.Malgré l'imprécision sur l'endroit dont il est question, il s'agit vraisemblablement de Prairie-du-Chien en Iowa. Qu'est-il arrivé vers 1850 à ces autres familles Dore d'Amérique? Nous ne le saurons probablement jamais.
Patrick Dore parlait le gaélique car toute l'Irlande parlait encore cette langue avant la grande famine de 1845, famine causée par le mildiou sur les patates. L'ancêtre connaissait cependant l'anglais et, semble-t-il, ne voulait pas entendre un mot de français dans sa maison.
Nous savons peu de choses sur Honora Morgan, l'épouse de Patrick Dore. Voici une autre anecdote contée par John et Élisabeth Dore, petits-enfants de Patrick, et rapportée par l'abbé Saint-Jean :
On sait tout au plus qu'un jour elle [Honora] se perdit dans les bois, alors qu'elle allait, en compagnie de son jeune fils Patsy, chercher de la farine. Ils furent tous deux forcés de coucher à la belle étoile, par une température assez froide. Honora, n'écoutant que la générosité de son coeur maternel, n'hésita pa à risquer de compromettre sa santé pour sauvegarder celle de son enfant. Elle enleva une de ses jupes et s'en servit pour protéger Patsy contre la froidure. Edward Watkins, un chasseur expérimenté, pour qui la forêt du territoire de Grantham n'avait plus de secrets, les retrouva le lendemain. C'est sans doute ce service insigne qui mit en relations de cordiale intimité la famille irlandaise catholique des Dore avec celle anglaise et protestante des Watkins, et qui occasionna par la suite le mariage de Patrick [fils] avec Ellen Watkins, la jeune et jolie sœur d'Edward. On appelait couramment cette dernière «la belle Hélène» à Saint-Germain.Nous retrouvons le nom de Patrick Dore au rôle d'évaluation de 1849 du canton de Grantham. Il occupe la partie sud du lot no 18 dans le 8e rang. Tout juste à côté, sur la partie nord du lot no 17, le propriétaire est John O'Sullivan, son neveu, fils de sa sœur Ellen. Le rôle d'évaluation de 1851 confirme la présence de Patrick sur le même lot d'une superficie de 50 acres. Ses proches voisins sont Vital Gauthier, John O'Sullivan, François Lafleur et Joseph Gauthier.
Son
épouse Honora est décédée le 16 janvier 1869 à Headville renommé depuis
peu Saint-Germain-de-Grantham. Elle avait environ 75 ans selon les
écrits au registre paroissial lors
de son inhumation le 18. Quant à Patrick Dore, il est décédé également
à Saint-Germain le 7 avril 1872 et fut inhumé le 9 dans le cimetière
près de la première église de pierre. Il avait environ 72 ans selon le
registre.
Ellen Dore et sa famille
Sa sœur Ellen était née vers 1799 en Irlande également. Elle a épousé, avant 1816, Dennis O'Sullivan né vers 1785. Au recensement de 1831, ce dernier est recensé dans le rang 7 du canton de Grantham. Selon J.-C. Langelier dans sa Liste des terrains concédés par la Couronne dans la province de Québec de 1763 jusqu'au 31 décembre 1890 publiée par Charles-François Langlois à Québec en 1891, Dennis O'Sullivan a obtenu une concession en terre canadienne le 12 mars 1835. Il s'agit de la moitié nord du lot no 13 dans le 6e rang du canton de Grantham. De son mariage, Ellen Dore a eu une fille et quatre garçons, Helen née vers 1817, Dennis, John, Thomas et des jumeaux des noms de James et Michael en 1832.
Helen O'Sullivan a été confirmée le 9 ou 10 septembre 1836 à Drummondville par Mgr Joseph Signay évêque de Québec, à l'âge de 19 ans, ce qui nous permet de situer sa naissance autour de 1817. Le 20 mai 1839, à l'âge de 22 ans selon le registre, Helen épousa John McCormick, fils d'Owen McCormick et de Mary Cox, à l'église Saint-Frédéric de Drummondville. Le mariage est célébré en présence d'Edward Toomy, John Lackey, John Jacob Hermann un vétéran du régiment de Meuron et Dennis O'Sullivan, frère de l'épouse. L'absence de l'oncle Patrick à ce mariage vient renforcer l'hypothèse voulant que ce dernier soit arrivé dans ce qui allait devenir le village de Headville vers 1840. Helen O'Sullivan a eu au moins 11 enfants de son mariage : Mary McCormick (1840), Marcella McCormick (1841-1904), John McCormick (1842-1843), Helen McCormick (1844-1916), Anne (1846), Jean McCormick (1848), Christophe McCormick (1850), Bridget McCormick (1851), Margaret Lucy McCormick (1853-1861), Eliza (circa 1855) et Marie-Catherine McCormick (1857-1857).
Le 22 mars 1846, Dennis O'Sullivan, fils, s'est marié, en présence de son frère John, à Zélie Bell, fille de Louis Bell et de Marie Pinard à l'église Saint-Frédéric de Drummondville, le 22 mars 1846. Ils ont eu huit enfants : Émilie (1847), Mary Helen (1849-1856), Judith (1851-1856), Denys (1855-1855), Joseph-Deny (1856), James (1859), Denis (1863) et Marie-Zéline (1865).
John O'Sullivan, quant à lui, a épousé Marie Kellam le 22 avril 1834 à l'église St-Frédéric de Drummondville. Ce couple a eu trois un fils et sept filles : Helen (1835), Catherine (1837), Bridget (1839-1913), Marie-Anne (1842-1860), Elizabeth (1844), Dennis (1846), Sarah Jane (1849-1849), Adeline (circa 1850), James (circa 1853) et John (circa 1855).
Thomas O'Sullivan a épousé à l'église St. George de Drummondville, en 1844, Ann Watkins, fille du vétéran James Watkins et d'Eleanor Tarley. Le jeune couple a eu plusieurs enfants : Mary Ellen Agnès (1844-1918), Eliza Ann (1846), Mary Jane (1849), William James (1851), Mary Ann (1854-1949), Marie-Émilie (1856), Bridgitte (1857), Thomas-James (1860), Claire (1862), Denis (1864), Ernest (1866).
James et Michael O'Sullivan, les jumeaux, sont nés le 30 mars 1832 dans le canton de Grantham et ont été baptisés à l'église Saint-Frédéric de Drummondville le 8 avril 1832. Michael y est toutefois inhumé le 17 juillet de la même année.
Dennis O'Sullivan, époux d'Ellen
Dore, est décédé le 11 juillet 1838 à l'âge
de 53 ans des suites d'un accident selon l'acte d'inhumation au registre de
Drummondville le 13 juillet. Quant à Ellen Dore, elle est décédée
le 18 avril 1859 à l'âge de 60 ans et a été inhumée
à Saint-Germain-de-Grantham après une vie bien remplie.
Patrick Dore, le fils de l'Irlandais
D'après la tradition orale, Patrick serait né en Irlande presque le même jour du même mois que son père. Il serait donc né vers le 29 février 1829 en Irlande. Mais encore là, l'année 1829 ne fut pas une année bissextile.
Quand à l'adolescence de Patrick, fils, voyons ce que ses filles Élisabeth et Hélène nous racontent par le biais des notes de l'abbé Saint-Jean :
... Il possédait un certain degré d'instruction dans la langue anglaise. Lorsqu'il émigra en Amérique avec ses parents, il tint à apporter ses livres de classe. Ce fait laisse évidemment supposer qu'il fréquentait l'école avant de quitter l'Irlande à l'âge de 11 ans, et il y a également en cela une preuve suffisante pour croire qu'il aimait l'étude. Il s'intéressa d'ailleurs beaucoup à l'instruction de ses enfants. On rapporte même qu'avant l'ouverture d'une école dans son rang, il engagea un maître d'école qui venait régulièrement donner des leçons à ses ainés. ...Le lundi 1er octobre 1855, à l'âge de 26 ans, Patrick épousa en premières noces Ellen Watkins, fille du défunt capitaine James Watkins (1779-1839) et d'Eleanor Tarley (ou Darley) (1803-1877), à l'église Saint-Frédéric de Drummondville. Née le mercredi 11 avril 1838 à Drummondville, quelques mois avant le décès de son père, Ellen fut baptisée à l'église anglicane Saint George le dimanche 8 juillet 1838. Elle fut la filleule de Thomas Madigan et de son épouse Catherine Kellam. Un autre témoin de l'événement fut Margaret Wright, épouse probable de William Watkins. Ellen abjure le protestantisme le 28 septembre 1855 à Drummondville, trois jours avant son mariage. Elle a 17 ans.
De ce premier mariage sont nés les enfants suivants :
Thomas (1857-1936)Selon le récit du notaire Joseph-Charles Saint-Amant intitulé Un coin des Cantons de l'Est publié en 1932 par les éditions La Parole, peu de temps après son mariage, le 6 décembre 1857 pour être plus précis, Patrick Dore est élu syndic pour la construction de la première église de Saint-Germain. Les autres syndics sont Victor Jutras, Joseph Cardin, James Hanney, Félix Pinard, François Saint-Martin et Augustin Veilleux.
William James (1858-1894)
Marie-Jeanne (Mary Jane) (1860-1954)
Hélène (1861-1951)
Patrice (Patrick) (1863-1937)
Jean (Johnny) (1865-1945)
Nazaire-Augustin (1867-1939)
Brigitte (Bridget) (1869-1933)
Éloïse (Lyzie) (1870)
Anne (Annie) (1872)
Jean-Baptiste (Frank/Xavier) (1874)
En 1861, la famille de Patrick Dore est recensée au complet à Saint-Germain-de-Grantham. On retrouve Patrick (31 ans) avec son épouse Ellen (21 ans) et les enfants, Thomas (4 ans), William (3 ans) et Jane (1 an).
Puis la famille de Patrick est recensée sur le lot no 18 du 8e rang à Saint-Germain-de-Grantham par le notaire Paré vers la mi-avril 1871. Outre Patrick (42 ans), on a noté la présence de son épouse Ellen (anglaise de 32 ans), Thomas (14 ans), James (13 ans), Mary Jane (11 ans), Hélène (9 ans), Patrick (8 ans), Johnny (6 ans), Nazaire (4 ans), Brigitte (2 ans) et Élisabeth (7 mois). Patrick héberge également son père, Patrick, un Irlandais alors âgé de 70 ans selon le recenseur. Il est installé sur une terre de 220 arpents où se trouvent deux maisons, cinq granges, sept charrettes ou traînes, deux charrues, quatre voitures d'hiver ou d'été, trois chevaux, deux bœufs, sept vaches, quatre bovins, dix-huit moutons et huit cochons. On y produit 300 livres de beurre, 55 livres de laine, 60 verges de drap et 4 de toile, 250 minots d'avoine, 250 minots de patates, 10 livres de tabac, 30 livres de sucre d'érable, 19 cordes d'écorce à tanner et 40 cordes de bois de chauffage.
Sentant ses forces décliner, Ellen Watkins a fait son testament devant le notaire Louis-Charles-Alexandre Fleury de La Gorgendière le 22 février 1874. Elle y a légué à son époux un terrain de 50 acres situé à Saint-Germain. Décédée au même endroit le lendemain, soit le lundi 23 février 1874, à l'âge de 35 ans, Ellen fut inhumée le 25 au premier cimetière de Saint-Germain, près de l'église.
La vie continue. Le 17 mars 1874, devant le notaire Jacques-Hilaire Bourbonnière, Patrick Dore devient le procureur de Louis Gauthier. Et le 23 mai de la même année, il loue la terre de ce dernier à Athanase Joyal. Le 22 juin 1874, devant le notaire Bourbonnière, Patrick Dore déclare officiellement le décès de son épouse Ellen Watkins survenu le 23 février 1874 à Saint-Germain.
Le 28 septembre 1874, Patrick épouse en secondes noces Elzire Janelle, institutrice et fille d'Alexandre Janelle et de Marie Lafond, à Saint-Germain-de-Grantham. Celle-ci était née le 9 juin 1849. De ce nouveau mariage sont nés les enfants suivants :
Jérôme-Émilien (1876-)Recensée à Saint-Germain-de-Grantham au printemps 1881, toute la famille est là; Elzire Janelle (32 ans) nouvelle épouse de Patrick Dore (51 ans), les enfants du premier lit, Thomas (24 ans), James (23 ans), Ellen (19 ans), Patrick (17 ans), John (16 ans), Nazaire (14 ans), Brigitte (13 ans), Élisabeth (11 ans), Anna (9 ans) et Xavier (7 ans), et, les enfants du deuxième lit, Émilien (6 ans), Léona (4 ans), Albini (2 ans) et Cora née en mars 1881. Il ne manque que Marie-Jeanne qui vient tout juste de se marier.
Marie-Léona (1877-1934)
Joseph-Hermann (Albini) (1879-1962)
Marie-Elzire-Cora-Alberte (1881-1942)
Marie-Emma-Olympe (1883-1959)
Agnès-Bernadette (1884-1978)
Joseph-Albéric-Albert (1887-1956)
Ernest-Armand (1889-1971)
Alice-Nancy (1892-1979)
Marie-Lydia-Etheldrède (1896-1983)
La famille Dore est encore une fois recensée à Saint-Germain-de-Grantham le 5 mai 1891. Sont recensés par Louis Rousseau : Patrick (62 ans), Marie [Elzire] son épouse (40 ans), les enfants du premier lit, Thomas (34 ans), Hélène (29 ans), Nazaire (27 ans), Brigitte (22 ans), Loïse (20), Anne (19 ans), et les enfants du deuxième lit, Émilien (15 ans), Léona (13 ans), Albini (12 ans), Cora (10 ans), Olympe (8 ans), Bernard (6 ans), Albéric (3 ans) et Ernest-Armand (1 an).
En 1892 à l'établissement du cadastre actuel, Patrick Dore occupe le lot no 820 (41 acres), partie du lot no 18 de la subdivision primitive du canton de Grantham, de même que le lot no 821 (53 acres), partie du lot no 17 de la subdivision primitive du canton de Grantham.
Patrick Dore (72 ans et né le 29 février 1829 !) est recensé à Saint-Germain-de-Grantham en 1901 en compagnie de son épouse Marie (51 ans et née le 9 juin 1849) et de dix enfants, Émilien (25 ans et né le 5 février 1876), Léona (22 ans et née le 9 septembre 1877), Albani (21 ans et né le 11 avril 1879), Cora (20 ans et née le 22 mars 1881), Olympe (18 ans et née le 20 février 1883), Bernadette (16 ans et née le 29 décembre 1884), Albéric (13 ans et né le 29 juillet 1887), Armand (11 ans et né le 13 novembre 1888), Nancy (8 ans et née le 2 avril 1892) et Ida (5 ans et née le 22 février 1896). On y mentionne que Patrick a immigré d'Irlande vers 1840.
Patrick Dore, le fils de l'Irlandais est décédé à Saint-Germain-de-Grantham le 17 octobre 1904 à l'âge de 75 ans et 9 mois selon le registre paroissial et a été inhumé le 20 au cimetière près de l'église à Saint-Germain en présence de John, Albini, Thomas, Frank et Hermann Dore. Près de 30 ans plus tard, Elzire est décédée à Saint-Germain-de-Grantham le 10 juin 1934 à l'âge de 85 ans. Elle y a été inhumée le 13.
Nous
savons peu de choses des sœurs de Patrick Dore sinon que Mary, née en
Irlande, a épousé le 12 février 1854 François Moulin dit Picotin, fils
d'Antoine Moulin dit Picotin et de Marguerite Pinard, à l'église
Saint-Frédéric de Drummondville. Cette famille déménage ensuite à
Bromptonville vers 1856 puis à Biddeford, ME, vers 1869. Quant à
Bridgit, née en Irlande également, elle fut l'épouse de Nazaire
Veilleux. Cette famille déménage à Brompton Falls vers 1858.
La descendance de Patrick en terre d'Amérique
La grande famille Dore a quitté définitivement Headville / Saint-Germain-de-Grantham pour les grandes villes du Québec et des États-Unis comme Moosup, Plainfield, Chicopee, Holyoke, Lawrence, Biddeford. Peu d'éléments, de photographies et d'anecdotes nous rappellent son souvenir. Si vous en connaissez ou en possédez, je serais intéressé de vous lire. Pour ceux qui désirent en savoir davantage sur cette famille, consultez le livre suivant :
Pour me contacter, cliquez ici
|
|
|
|